Si Bruxelles a son lot de monuments figés, elle a aussi ses institutions rock’n’roll prêtes à tout dézinguer. Le Dop, Jean-Claude Doppée pour la police, est bien là pour le prouver. Suffit d’imaginer Elvis catapulté dans Dikkenek tourné par un Tarantino bourré. Brusseleir pur jus, le Dop trimballe son énergie contagieuse au fil des nuits de la capitale, sans jamais s’essouffler.

Disquaire et paternel attentionné le jour, le discophile roi du scooter se transforme en DJSaucisse ou en Dop Massacre  surexcité une fois le soleil couché. Ses prestations enflammées feraient passer Beyonce pour un Playmobil dans un évier. Sur ses platines Fisher-Price, il y a à boire et à manger, avec, comme fil rouge, la camaraderie et la sincérité. Comme sur ses compilations qui sentent bon la clope et la pils renversée en fin de soirée punk à l’Excelsior.

L’écouter, c’est l’a-DOP-ter.

Kevin Plasman 

If Brussels has its share of frozen monuments, it also has its rock'n'roll institutions ready to rock the boat. Le Dop, Jean-Claude Doppée to the police, is there to prove it. Just imagine Elvis catapulted into Dikkenek shot by a drunk Tarantino. A Brusseleir through and through, Dop carries his infectious energy through the capital's nights, never running out of steam.

An attentive record dealer and father by day, the discophile king of scooters transforms into a DJSaucisse or an overexcited Dop Massacre once the sun goes down. His fiery performances would make Beyonce look like a Playmobil in a sink. On his Fisher-Price decks, there's plenty to eat and drink, with a common thread of camaraderie and sincerity. Just like on his compilations, which smell of cigarettes and lagers spilt at the end of a punk night at the Excelsior.

Kevin Plasman

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